par: Mona Hébert, homéopathe, naturopathe, herboriste
Le remède homéopathique Folliculinum n’a pas fini de faire parler de lui. Et pour cause! Il peut neutraliser les impacts physiques et psychiques des excès de production d’œstrogènes et affranchir la femme de la domination des hormones de synthèse.
Contraceptifs oraux dès l’adolescence pour empêcher la fécondation et régulariser le cycle menstruel, traitement aux hormones ensuite pour stimuler la fécondité trop longtemps entravée, hormones de remplacement, enfin, à la ménopause… l’usage non discriminé de toutes ces hormones de synthèse conseillées aux femmes depuis maintenant 50 ans a de nombreux effets pervers. Notre rythme hormonal si fabuleusement efficace, résultat de millions d’années d’évolution, est aujourd’hui contrôlé et asservi. On s’abreuve à ces substances synthétiques comme à une fontaine de Jouvence. Les mécanismes subtils liés à la reproduction sont d’une grande précision et leur équilibre est très délicat. On imagine donc sans peine l’effet déstabilisateur de doses répétées d’hormones «artificielles» plus puissantes que celles que nous produisons naturellement. Finalement, ce sont nous, les femmes, qui faisons les frais de cet abus, et nos enfants, ensuite, quand cette surreprésentation d’œstrogènes s’imprègne dans leur code génétique. Le jeu en vaut-il vraiment la chandelle?
Des millions de femmes utilisent des contraceptifs sous forme de comprimés, d’implants ou d’injections. On sait pourtant aujourd’hui que les effets d’une telle contraception se font sentir dans tout le corps et qu’ils persistent même après l’arrêt de la consommation. On prétend régulariser les menstruations et contrôler la fécondité en envoyant de faux messages aux ovaires, ce qui court-circuite leur travail. Ces oestrogènes synthétiques que le corps élimine mal font s’élever le taux d’oestrogènes sanguins et empêchent l’ovulation. D’accord. Mais, très souvent, nous en perdons la fertilité. Jusqu’à ce qu’on nous redonne d’autres hormones pour tenter de la rétablir… De plus, des douzaines d’études démontrent les effets secondaires de ces contraceptifs: hausse du taux sanguin de vitamine A et baisse de celui des vitamines C et Bl2, allergies diverses, problèmes hépatiques et biliaires, diabète, risques multipliés de cancers. Les deuxième et troisième générations de contraceptifs devaient amender les choses, mais le tableau reste effrayant : risques augmentés d’hypertension et de maladies coronariennes, gain de poids, nausées, migraines, dépression, vaginites, douleurs aux seins, etc. Et les nuages noirs du cancer, surtout celui du sein qui afflige une femme sur neuf, continuent de planer au-dessus de nos têtes.
Les recherches ne cessent de révéler d’autres effets dévastateurs des contraceptifs. Ainsi, on a découvert une présence très élevée d’un type rare de désordre chromosomique chez les embryons avortés des femmes qui conçoivent dans les trois mois suivant l’arrêt de la pilule. On a aussi noté chez les enfants des mères ayant pris des contraceptifs synthétiques une prédisposition plus grande que la moyenne à des anormalités des systèmes hormonal et reproducteur allant jusqu’à la stérilité, ainsi qu’une incidence accrue de cancers, tant chez les filles que chez les garçons.
À la ménopause, on nous promet mer et monde sans vraiment nous préciser la gravité des effets secondaires des médications hormonales. La liste est incomplète mais pourtant alarmante : problèmes thyroïdiens et digestifs, rétention d’eau, migraines, hypoglycémie, fibromes, endométriose et, encore et toujours, cancers. On nous fait peur avec l’ostéoporose et les maladies cardiovasculaires alors que les plus récentes recherches montrent bien que l’hormonothérapie en accroît les dangers à moyen terme.
D’autres éléments contribuent à augmenter notre taux d’oestrogènes. On administre des hormones aux animaux pour accélérer leur croissance et accroître la production de viande, d’oeufs ou de lait, et toutes ces substances se retrouvent dans notre assiette. De plus, les fertilisants et les pesticides utilisés pour la culture des fruits et légumes contiennent des xénoestrogènes, ces molécules si semblables à celles de nos propres oestrogènes qu’elles s’adaptent à nos récepteurs hormonaux pour provoquer ou aggraver des pathologies comme le cancer. C’est aussi le cas des dioxines et des autres organochlorés, des dérivés du pétrole et de tous ces «contaminants» industriels qui polluent l’eau que nous buvons et l’air que nous respirons. Les xénoestrogènes sont dispersés partout sur la planète, ils se dégradent très lentement et s’accumulent dans tous les tissus vivants, de sorte que chaque organisme et chaque écosystème sur Terre est contaminé et le restera pour des décennies.
Finalement, cinquante et une familles de produits chimiques affectent le système endocrinien. Cela inclut 209 types de BPC, 75 sortes de dioxine, 135 catégories de furane (utilisé comme solvant pour les matières plastiques). On les tient largement responsables de la chute de 50 %, entre 1938 et 1990, de la production de spermatozoïdes chez les hommes. On les relie aussi directement à des désordres chromosomiques provoquant des déformations et des maladies congénitales, à des troubles neurologiques, aux kystes ovariens, à l’endométriose, aux fibromes et aux cancers des testicules, de la prostate, du sein, des ovaires et de l’utérus.
Une telle invasion d’hormones de toutes provenances depuis la conception jusqu’à la vieillesse menace l’avenir même de notre espèce, comme le démontre l’épouvantable accroissement du nombre de cancers du système reproducteur chez les jeunes femmes, ces dernières années. Et de plus en plus d’indices laissent croire que ces atteintes sérieuses se transmettraient désormais de manière héréditaire.
Les nombreux problèmes physiologiques reliés à l’hyperoestrogénisme sont bien connus, mais quel est l’état psychique des victimes de ce déséquilibre? Une étude achevée en 1979 a établi clairement, en utilisant trois différentes grilles d’évaluation de la personnalité, que, sous l’influence des oestrogènes synthétiques, les femmes deviennent moins agressives envers leur milieu mais davantage contre elles-mêmes. Il en découle un état collectif d’asservissement. Il est étonnant de constater que la soumission atavique des femmes est provoquée par la consommation de ces oestrogènes contre nature et qu’à la ménopause, les femmes reprennent contact, après 35 ans de domination, avec leur colère légitime censurée. Les hormones de synthèse nous changent, mais elles nous briment dans notre propre transformation.
L’oestrone homéopathique Folliculinum, un oestrogène synthétique semblable à l’oestrone de nos ovaires, dilué en doses infinitésimales et dynamisé, exerce une action antagoniste à celle des oestrogènes et peut en neutraliser les surplus. Comme tous les remèdes homéopathiques, Folliculinum couvre un ensemble de symptômes physiques et correspond aussi étroitement à une disposition émotionnelle et mentale caractéristique (Voir l’encadré). Face aux problèmes provoqués par la surabondance d’œstrogènes dans l’organisme, il est essentiel de s’adresser à une homéopathe compétente qui considérera la globalité de l’état de sa patiente et pourra alors prescrire le remède homéopathique approprié. Folliculinum n’est pas prescrit seulement à des femmes ayant pris des oestrogènes synthétiques ou souffrant de désordres hormonaux; il s’adresse également à toute personne qui présente des dispositions psychologiques et des caractéristiques semblables. Ainsi, tous ceux et celles qui se sentent fortement dominés par une force supérieure étrangère au point d’en perdre leur individualité pourraient bénéficier de Folliculinum.
Ce remède peut aider les femmes à restaurer leur volonté et à se réapproprier leur pouvoir sur leur corps et sur leur vie. Il constitue un grand briseur de chaînes on ne peut plus bénéfique dans l’état actuel du monde, où l’on cherche par tous les moyens à assujettir le corps des femmes.
Le portrait de femme décrit ci-dessous pourra sembler à plusieurs étrangement familier, même si rares sont celles qui développent tous les symptômes, tant sur le plan physique que psychique. Pour la prescription, consulter une homéopathe.
La personne se sent plus mal :
La personne se sent mieux :
Indications
Pour contrer les problèmes gynécologiques suivants :
Pour agir sur le syndrome prémenstruel :
Contre les problèmes menstruels :
Pour couvrir la plupart des symptômes de la ménopause :
RESSOURCES
Conférence à l’Université de Nottingham pour
la Société internationale des homéopathes,
Melissa Assilem, 1990.
Ford, Gillian.
Listening to your Hormones,
Rocklin, Cal., Prima Publishing, 1996.
De Mattos, Dr
Léa.
La prescription homéopathique,
Éditions
Boiron.
Cet article est tiré du livre « La Médecine des femmes » de Mona Hébert, publié au Editions du Roseau (2003).